BIO
ERIC CICHACKI ARTISTE / PLASTICIEN
ERIC CICHACKI
BIO ET BAVARDAGES
Photo : Laurent Jacquy
Une création ne tire sa valeur que des multiples plaisirs qu'elle nous procure ! Tant au niveau intime et personnel ( l'émerveillement... ),
que dans la perception des autres, la vie en société, le regard de notre entourage, proche ou éloigné. Nous sommes, par certains aspects,
les objets qui nous entourent. Bien plus encore dans une société mondialisée qui a une fâcheuse tendance à "l'ethnocide" et à l'uniformisation
des différentes communautés et de leurs identifiants visuels.
Eric Cichacki - 58 ans - deux enfants - ancien directeur artistique et de création dans la communication corporate, en autre, pour de grands comptes et des PME. Consultant formateur en "Management de projets créatifs" et "Veille et innovation" pour des licences et des Masters en communication. Depuis les beaux arts j'ai abordé plusieurs domaines d'activité, et j'en suis heureux. Maintenant, je me recentre sur ma création et la vente de celle-ci. J'ai le statut d'auto-entrepreneur, pour plus de précisions, lisez les mentions légales en bas de page.
Ma méthodologie pour la réalisation des séries "African reggae" et "Le culte des anciens".
Fuir le plus loin possible les écrans, les logiciels et les réflexions stratégiques en amont, pour ne travailler uniquement qu'à l'instinct, faisant appel à tout ce que j'ai acquis, mais guidé par l'inexplicable passion pour l'expérimentation et la confrontation à la résistance de la matière, les formes, les couleurs, les styles, et la maîtrise de la main et des outils.
La série "African reggae" se réfère à un bijoux musicale et l'explosion d'une géniale sorcière médiatique, d'une originalité et d'une force rarement égalée.
Nina Hagen, une apparition punk sophistiquée, déjantée, une vision large de la réalité, un instinct fort et puissant, et un son, comme l'on dit maintenant, de très grande tenue, dévastateur...
Un appel à l'Afrique, celle que la modernité à en grande partie détruite. Un désir de vivacité ethnique et de couleurs, de transes et d'esprits, parcours le message de Nina Hagen dans cette chanson.
Chaque jour ou presque je réalise une pièce, parfois deux... J'en ai souvent plusieurs en cours. J'invente des écritures logographiques et des signes incompréhensibles mais évocateurs.
Je suis très attentif au maniement des couleurs et des textures. Une œuvre se devant de dégager une présence physique, une "aura"; car cela se répercute dans les représentations qui en sont tirées, les affiches, les posters, les posts en tous genres. Nous vivons dans un monde connecté par les images, des mirages standardisés, une réalité parallèle au réel, constituée de photos et de vidéos.
J'en prends l'intégrale contrepied puis j'insère les résultats dans ce macrocosme,
de nouveaux médias, web, réseaux sociaux, bref partout où l'écran brille.
"Narcisse digital" l'arrière monde en photomontage sur "photoshop"
que je maîtrise depuis la première version.
La tête dans l'écran, coupé du monde, naissent des images, des montages de l'arrière monde. Celui que l'on ne voit pas mais qui est là.
Je me sers de l'hyper technologie pour entrer dans une stance ancestrale. Je suis l'un des descendants mal nés d'Antonin Artaud, de Pasolini, Bataille, Tarkovski, Beuys, Tadeusz Kantor et tant d'autres...
Dans un temps assez proche je vais créer un blog et un forum pour discuter de tout cela. Mes références, mes admirations, mes connivences avec des créateurs de toutes les disciplines, époques et de toutes les civilisations.
Faut faire vivre un site sinon il meurt dans le mois. La sécheresse immédiate, pire que dans le désert. Il faut alimenter le réseau en images et en incessantes discutions pour faire partie de la communauté. Sinon vous n'existez tout simplement pas. C'est brutal et vertigineux.
C'est une des raisons pour laquelle j'ai intitulé la série "Narcisse digital". Selon la légende, Narcisse surprit son reflet dans l'eau d'une source et se laissa mourir de langueur devant l'image de sa propre beauté...
Enfin c'est peu plus subtil que cela.
Dans une création numérique, des milliers de variantes de couleurs sont accessibles immédiatement, des possibilités infinies de modifications et d'intégrations de toutes sortes, sans jamais se salir les mains ou bouger de son fauteuil. Aucune confrontation à la matière, ni à la réalité. C'est une pure construction de l'esprit et du système nerveux. Bien sûr interviennent l'instinct et la maîtrise de l'outil qui s'acquière avec le temps; ils soufflent une peu d'air frais dans ce cloaque d'impulsions électriques, de calculs du chaos et d'apparitions hypnotiques.
Jamais l'image ne s'adresse à votre esprit critique. Uniquement quand elle sert une narration, mais elle devient illustration d'un propos. Et ça j'évite...
